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Articles par :

Emmanuel Putanier

Cathédrale Notre-Dame de Paris I XIIIème

Cathédrale Notre-Dame de Paris I XIIIème 800 800 Atelier Vitrail France

PARIS (75) | Cathédrale Notre-Dame de Paris

Vitraux des baies hautes (nef-transept-choeur) – XIX et XX ème siècle

Paris, Ile-de-France (75)

Les vitraux des baies hautes ont résisté aux affres des deux guerres. Ce sont des vitraux figuratifs datant approximativement de 1240. Déjà restaurés, ils sont aujourd’hui dans un état passable et nécessitent une révision.
Pour cela, une dépose complète est prévue pour un nettoyage complet, des remplacements ponctuels de pièces, la refixation des grisailles et repeints et la remise en plomb. Ces opérations seront effectuées en atelier.
Une verrière de doublage sera mise en place en face externe de la baie. A l’instar de ce qui a déjà été fait sur les baies basses, les vitraux anciens seront déplacés vers l’intérieur de la baie. La verrière de doublage venant se loger dans la feuillure existante, reprend les contours simplifiés des vitraux figuratifs du XIIIème siècle.

Date de restauration : 2022

Maitre d’œuvre : Madame De Ponthaud ACMH

Maitre d’ouvrage : DRAC du grand Est – 51


Photomontages AVANT/APRES restauration


Baie haute du chevet I XIIIème

Baie haute du chevet I XIIIème 800 800 Atelier Vitrail France

REIMS (51) | Cathédrale Notre-Dame

Vitraux du chevet – XIII ème siècle

Reims, Marne (51)

Les vitraux des baies hautes ont résisté aux affres des deux guerres. Ce sont des vitraux figuratifs datant approximativement de 1240. Déjà restaurés, ils sont aujourd’hui dans un état passable et nécessitent une révision.
Pour cela, une dépose complète est prévue pour un nettoyage complet, des remplacements ponctuels de pièces, la refixation des grisailles et repeints et la remise en plomb. Ces opérations seront effectuées en atelier.
Une verrière de doublage sera mise en place en face externe de la baie. A l’instar de ce qui a déjà été fait sur les baies basses, les vitraux anciens seront déplacés vers l’intérieur de la baie. La verrière de doublage venant se loger dans la feuillure existante, reprend les contours simplifiés des vitraux figuratifs du XIIIème siècle.

Date de restauration : 2022

Maitre d’œuvre : Madame De Ponthaud ACMH

Maitre d’ouvrage : DRAC du grand Est – 51


Photomontages AVANT/APRES restauration


Baies des bas-côtés nord du choeur I XIXème

Baies des bas-côtés nord du choeur I XIXème 800 800 Atelier Vitrail France

DIEPPE (76) | Eglise Saint-Rémy

Vitraux du choeur – XIX ème siècle

Dieppe, Seine-Maritime (76)

Commencée au début du XVIè siècle, l’église St-Rémy mélange de façon harmonieuse le gothique finissant et l’architecture de la Renaissance dans un style mixte qui sera conservé durant toute sa construction jusque dans le seconde moitié du XVIIè siècle. Remplages flamboyants côtoient chapiteaux à grotesques et clôtures à balustres ouvragées dans un décor riche et unique. Malmenée par les guerres de religion, fortement touchée par le bombardement de la ville par les Anglais en 1694, remaniée considérablement au XIXè et se dégradant de façon accélérée tout au long du XXè, l’église a aujourd’hui perdu de sa prestance et décorum originels et est en très mauvais état. Elle reste cependant un joyau d’un tournant architectural majeur et le témoin physique du passé mouvementé de Dieppe, qui rendent sa sauvegarde d’autant plus nécessaire.

Date de restauration : 2021 – 2022

Maitre d’œuvre : LYMPIA ARCHITECTURE

Maitre d’ouvrage : Ville de Dieppe – 76


Photomontages AVANT/APRES restauration


Copie des panneaux I XIIIème

Copie des panneaux I XIIIème 800 800 Atelier Vitrail France

SEINE-SAINT-DENIS (93) | Basilique de Saint-Denis

Vitraux du déambulatoire – XIII ème siècle

Saint-Denis, Seine-Saint-Denis (93)

Il nous a fallu cinq mois pour restaurer cette œuvre unique. Ce vitrail du XIIème siècle situé dans la nef de la cathédrale du Mans est un vrai trésor puisqu’il est le plus ancien vitrail d’Europe conservé in situ dans son édifice d’origine.

Il est composé de quatre panneaux et de deux registres superposés sur lesquels est représentée la Vierge couronnée par les Apôtres assistant à l’Ascension du Christ. Les figures de Jésus et des Anges ont malheureusement disparu. L’intégralité des personnages peints restants sont en grisailles brunes appliquées sous forme de traits ou en aplats et se détachent d’un fond en damier rouge et bleu.

Durant la dernière restauration réalisée en 1974,  un film de protection en résine synthétique avait été posé sur les surfaces internes et externes du vitrail afin de préserver aussi longtemps que possible les peintures et les plombs, mais des signes de dégradations très avancées ont été notés en 2004 et le chantier de restauration de cette œuvre délicate nous a alors été confié.

Nous avons entamé la restauration de l’Ascension du Christ en étroite collaboration avec le Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques. Il s’agissait pour nous de traiter en premier lieu les pathologies du verre, la matière ayant été naturellement endommagée, notamment à cause de l’eau et de nombreux dépôts.

La rigidité du réseau de plombs et la fragilité de la grisaille laissaient craindre que les panneaux ne puissent pas supporter un dessertissage des verres impliquant de nombreuses manipulations à risque. Les parties abîmées ont donc été enlevées sans retirer le verre.

Un nettoyage des deux côtés du vitrail a été effectué pour supprimer l’excès de résine qui obscurcissait les verres dû à sa détérioration physique et chimique. La manipulation de la face interne fut extrêmement délicate car elle nécessitait d’intervenir sur les grisailles et le verre. Nous avons donc utilisé une loupe binoculaire pour assurer ce travail de précision et les dépôts ont été retirés à l’aide d’un coton sur bâtonnet avec un mélange de solvant, eau, éthanol.

Certains plombs de casse (pour masquer ou consolider la casse d’une pièce) situés sur les pièces non peintes et facilement accessibles ont été supprimés afin d’améliorer la lisibilité du panneau et ainsi se rapprocher de la composition d’origine du XIIème; la dernière mise en plomb datant aussi de la restauration de 1974.

L’ensemble du chantier a été conclu avec la pose d’une verrière de protection avec ventilation naturelle pour préserver l’œuvre et éviter tout phénomène de condensation.

Date de restauration : 2022 – 2023

Maitre d’œuvre : 2BDM – M. MOULIN – Architecte en Chef des Monuments Historiques

Maitre d’ouvrage : DRAC Île-de-France – 75


Panneau ORIGINAL/COPIE du XIII ème